Résumé :
|
Le yoga, discipline du corps et de l’esprit, est désormais intégré par le champ des prises en charge psychothérapeutiques proposant des médiations corporelles. Bien qu’originaire d’un espace culturel différent des conceptions scientifiques qui soutiennent la psychopathologie, son utilisation, dans un cadre raisonné, doit pouvoir oeuvrer en faveur d’un processus créateur. En ce sens, il s’agit d’une pratique humaniste qui partage avec les théories psychosomatiques l’idée d’une indissociable union entre le corps et la psyché. Le cas de G., ici rapporté, permettra d’éclairer comment l’utilisation d’une telle médiation s’envisage dans la relation avec des patients dont la symptomatologie s’énonce par un trop-plein de pensées et une régression vers des états corporels en attente d’appropriation. [résumé d'éditeur]
|