Résumé :
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En raison de l’augmentation rapide du nombre de personnes âgées dans nos sociétés, les maladies neurodégénératives liées à l’âge telles que la maladie d’Alzheimer (MA) sont devenues un problème majeur de santé publique. Les progrès dans la compréhension et le traitement de la MA dépendent étroitement de la disponibilité de modèles animaux valides. Ces dernières années, de nombreux modèles animaux de la MA ont été développés, chaque modèle présentant des atouts mais aussi des limites. Actuellement, le modèle dominant reste la souris transgénique mais un nouveau modèle, le microcèbe (Microcebus murinus), petit primate lémurien, s’est révélé inestimable pour explorer les mécanismes de la maladie et pour évaluer des stratégies préventives. En effet certains microcèbes âgés présentent spontanément des symptômes ressemblant à ceux de la MA, en particulier une accumulation de plaques amyloïdes et surtout une atrophie cérébrale prononcée qui est corrélée à un affaissement cognitif. Plusieurs études en cours utilisent le microcèbe pour examiner l’impact d’une restriction calorique sur le vieillissement cérébral ou pour valider de nouvelles hypothèses sur les mécanismes pathophysiologiques de la MA. Ces études illustrent à quel point ce type de modèle animal peut être un outil précieux et pertinent pour la recherche sur la MA. [résumé d'auteur]
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