Auteur(s) :
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OURY Jean, Aut. ; NAYRAT Jean-Yves, Aut. ; ESCOUBAS Eliane, Aut. ; DELION Pierre, Aut. ; RICHIR Luc, Aut. ; GAUDIN Henri, Aut. ; REY FLAUD Henri, Aut. ; MINARD Michel, Aut. ; BERAUD Frédérique, Aut. ; ANTHOINE Nataly, Aut. ; SANTESE Cosimo, Aut. ; MILLOT Alain, Aut. ; TONNELIER Hubert, Aut. ; BENADIBA Moïse, Aut. ; MOSER Joëlle, Aut. ; CACHARD Claudie, Aut. ; GOLDSCHMIDT Didier, Aut. ; GIRARD Martine, Aut. ; BONNAFE Lucien, Aut. ; SANS Pierre, Aut. ; POIREL Bernard, Aut. ; BRUCKMANN Serge, Aut. ; GENDRAULT Jean-Marc, Aut. ; VERDIER Christine, Aut.
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Résumé :
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Comment se pose le regard sur l’être en souffrance ? Celui du soignant pour le malade qu’il a devant ses yeux, pour l’affliction présentée, celui du corps social sur la souffrance mentale ; regard aussi anticipateur de celui qui planifie, prévoit, prévient ? Multiples facettes de regards portés sur la santé mentale qui se croisent, se toisent, se ratent parfois, s’évitent. Multiples prismes de diffraction, voire quelquefois d’effraction. Le regard se pose, ou parfois traverse. L’objet regardé peut-être transparent, opaque, dense, inconsistant, voire inexistant… Le regard, dit Merleau Ponty ‘entre dans la dimension de l’existence d’autrui’. L’œil du clinicien est ce regard qui observe, mais aussi qui accueille. Peut-il faire émerger d’une forme objectivante une fonction sujet ? Regard porté sur les autres, mais qui se tourne également vers soi-même. ‘Je ne sais ce que je vois que lorsque je travaille’, dit Giacometti. Expérience clinique tout comme expérience esthétique inscrivent ‘la part de l’œil’, et nous invitent à ‘un dépôt du regard’, comme le soutient Jacques Lacan. Tournés vers ceux qui en même temps nous regardent, le soignant, l’équipe rencontrent le regard de l’autre, et font dans cette ouverture à l’existence d’autrui, l’épreuve de leur convergence, de leur propre cohérence. [Argument]
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