Résumé :
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Les psychanalystes – surtout ceux qui se réclament de Sigmund Freud et de Mélanie Klein – produisent des théorisations qui accordent un rôle à l’objet dans l’organisation psychique des personnalités non névrotiques. Ils situent ce rôle dans le passé très ancien du sujet. Le psychanalyste peut devenir un tel objet. Dès lors qu’il tient le rôle d’ 'objet de transfert' pour l’analysant, des conséquences ne manqueront pas de survenir dans la relation entre les deux, en termes de satisfaction, de dépendance, voire de régression. Dans ces conditions, la technique analytique doit connaître quelques aménagements. Prolongeant les travaux de Jean Laplanche (sur la séduction généralisée), d’André Green (sur la fonction objectalisante et sur le silence du psychanalyste) et de René Roussillon (sur le rôle de l’objet dans les souffrances narcissiques identitaires), l’auteur, psychanalyste lui-même et psychothérapeute consultant dans le département de psychiatrie des hôpitaux universitaires de Genève (Suisse), propose une dizaine d’aménagements afin qu’advienne une authentique relation d’échange entre analysant et analyste.[résumé d'auteur]
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