Résumé :
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En tant que pratique, l’art-thérapie séduit autant que l’entité psychopathologique de l’anorexie, si bien que la rencontre des deux, dans la dynamique du soin psychothérapique, conduit un professeur de psychologie et de psychopathologie clinique à l’université de Toulouse (Haute-Garonne) à en préciser dans l’article les contours pour une opérationnalisation effective sur le terrain. Ainsi, l’auteur contextualise d’abord le concept ‘d’art-thérapie’ au sein de la nuée d’expression satellites actuelles (‘psychothérapie médiatisée’, ‘activité thérapeutique à médiation’, ‘animathérapie’, etc.). Puis il s’emploie à tracer le contour d’une définition de l’art-thérapie, via les indications et contre-indications classiques et spécifiques au patient anorexique. Il en vient à développer une pratique d’art-thérapie reposant sur un dispositif singulier de ‘surprise-reprise’, étayé sur le fonctionnement symptomatique et psychodynamique des malades anorexiques. Enfin, il souligne la temporalité incertaine de l’anorexie, qui parvient souvent à faire fonctionner les praticiens en miroir, et note la difficulté à disposer d’une ‘evidence-based art-therapy’ en ce domaine.
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