Résumé :
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Avec le vieillissement démographique, les médecins sont de plus en plus confrontés aux pathologies démentielles et à la difficulté d’évaluer l’aptitude de ces patients à conduire. Dans le cadre d’un hôpital de jour gériatrique, nous avons comparé un groupe de conducteurs dont le bilan des fonctions supérieures était normal (n =28) et un groupe de conducteurs atteints de démence (n =57). L’âge, le sexe, les antécédents (perte de connaissance, diabète, consommation d’alcool), l’IADL, les psychotropes, l’échec à l’épreuve des cinq mots et au Trail Making Test (TMT) B n’apparaissent pas comme des facteurs de risque d’accidents. Concernant la station unipodale, il existe une différence statistiquement significative entre les conducteurs sains (89,3 % de réussite), les conducteurs malades actifs (62,5 % de réussite) et les patients ne conduisant plus (17,6 % de réussite ; p
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