Résumé :
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Dans l'article, un avocat au barreau de Lyon (Rhône) rappelle que la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), le 26 mai 2011, pour « traitement inhumain et dégradant » à l'égard d'un détenu ayant subi, à plusieurs reprises, des examens médicaux et des échographies, alors qu'il était placé sous bonne escorte de policiers et de surveillants pénitentiaires et aussi « menotté aux poignets et entravé aux chevilles » pendant les soins. À partir de la décision de la CEDH qui remet en cause les conditions (de sécurité) de la surveillance d'un détenu pendant les soins que son état de santé nécessite, et d'un arrêt antérieur et contradictoire sur ce point du Conseil d'État français, l'auteur discute ces « pratiques abusives » d'un point de vue déontologique.
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