Résumé :
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Différentes enquêtes réalisées en médecine de ville et en milieu hospitalier révèlent la réticence des soignants à aborder la question de l’alcool lorsqu’ils se trouvent confrontés à un patient en difficulté avec ce produit. Même s’il a été montré que c’est un motif fréquent, directement ou indirectement, de consultation ou d’hospitalisation, la méconnaissance des professionnels et leurs croyances erronées relatives à cette problématique semblent faire obstacle à une prise en charge adaptée, alors même que le patient se trouve dans un milieu de soins. Forts de ce constat, nous proposons, depuis bientôt dix ans, une formation destinée aux soignants de la Communauté d’établissements du valenciennois. Nous avons évalué l’impact de cette formation à partir d’un questionnaire élaboré dans le service, auquel ont répondu 152 soignants. Nous observons qu’après la formation, les soignants se sentent plus en droit d’aborder la question de l’alcool, même lorsque ce n’est pas directement le motif d’entrée à l’hôpital, et souvent plus compétents pour le faire (avec, toutefois, des différences interdisciplines). Ils adhèrent moins à des croyances erronées relatives à l’alcoolisme. Par ailleurs, l’augmentation globale du niveau de connaissances objectives témoigne de l’intérêt d’apports théoriques de base durant la formation [résumé d'auteur]
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