Résumé :
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Cette recherche explore les différences entre des femmes incarcérées qui ont commis un homicide sur un membre de leur famille (Homicide ; n=6) ou qui ont commis un autre type de crime intrafamilial (Violence familiale ; n=11). Les résultats indiquent que les femmes du groupe Homicide sont ouvertes à établir des relations proches mais éprouvent des difficultés à comprendre les autres. L’estimation de leur valeur personnelle tend à être négative. Cognitivement, elles minimisent une grande partie des intrusions mentales naturelles causées par les états de besoin. Les femmes du groupe Violence familiale se montrent quant à elles plus prudentes dans l’établissement de liens émotionnels. Elles sont moins actives dans les interactions sociales et adoptent généralement des comportements interpersonnels peu adaptés. De plus, elles manifestent une importante préoccupation vis-à-vis d’elles-mêmes qui les conduit à négliger leur environnement. Finalement, on ne retrouve pas de différence significative entre les deux groupes quant aux troubles de la personnalité.[Résumé d'éditeur]
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