Résumé :
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Le psychanalyste est de plus en plus confronté aux formes limites de la manie. Les accès maniaques aigus de la cyclothymie classique sont souvent traités avec succès par une chimiothérapie, et seule la prévention des rechutes peut se faire par une psychothérapie analytique adaptée. On rencontre bien plus souvent des formes atténuées de manie qui se traduisent par une hyperactivité conquérante suivie de 'burn out'. Ce qui rejoint le problème de l’hyperactivité de l’enfant, dont le traitement chimiothérapique systématique reste à discuter. Enfin la manie blanche se traduit par une hyperactivité sans euphorie et une démentalisation de la pulsion, qui peut provoquer une affection psychosomatique. [Résumé d'éditeur]
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