Résumé :
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La question de l'identification suit chez Lacan une voie étroite qui suppose à chaque pas un franchissement et par conséquent une identification nouvelle. Chacun des complexes familiaux en fournit une modalité. La voie royale est l'identification au signifiant, mais pour que le franchissement qu'elle implique se produise, l'inscription dans le corps exige d'une part, une incorporation du signifiant et d'autre part, que celui-ci acquière quelque consistance, une image, bref une identité, où l'on reconnaisse le symbolique du trait, le réel de l'incorporation et l'imaginaire du corps dans le miroir. Le texte se limite pour l'essentiel à la période qui précède le séminaire de Lacan 'L'identification' et montre comment le résultat exige une conception de l'identification où le rêve d'une unité échappe nécessairement. Chaque fois que l'unité,'l'être comme', apparaît, elle est, dans la clinique, mauvais signe, signe qu'on a quitté le domaine de l'identification freudienne. [résumé d'auteur]
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