Résumé :
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En Belgique, la pratique de la gestation pour autrui ne fait l’objet d’aucune règlementation ni interdiction formelle. Elle se déroule sur base d’une convention qui prévoit une cession de l’enfant, des droits et des devoirs parentaux en faveur des parents intentionnels. Toutefois, seule la mère porteuse est reconnue comme la mère légale de l’enfant (Gallus, 2009). Pour Ariane, un sujet de notre recherche (Cailleau, 2011-2012), renoncer à être la mère légale de son enfant est un deuil impossible à réaliser, qui ne trouvera d’issue que dans la transgression. Cet article propose de montrer comment les éléments transgressifs réels, mais aussi imaginaires et fantasmatiques, sont apparus au fil des rencontres, lors de la passation du tat et du Génogramme imaginaire, et la fonction qu’ils occupent au regard d’une blessure filiative. [résumé d'auteur]
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