Résumé :
|
Quoi que le sujet puisse prétexter pour demander une analyse ou la poursuivre, il souffre. Lacan indique que le névrosé souffre du manque-à-être. La passion n'est évidemment pas seulement la souffrance, mais disons en première analyse qu'une 'souffrance est une passion si le désir s'en mêle'. Il n'y a pas seulement souffrance du manque-à-être, mais passion du manque-à-être. La pathologie du névrosé en témoigne, que ce soit par des accès de déréalisation chez l'hystérique ou par des accès de doute chez l'obsessionnel. L'instabilité du rapport à l'être apparaît là patente. [extrait de l'article]
|