Editeur :
|
Paris : Haut conseil de la santé publique
|
Collection :
|
Evaluation
|
Auteur(s) :
|
HAUT CONSEIL DE LA SANTE PUBLIQUE, Aut.
|
Année de publication :
|
2016
|
ISBN/ISSN/EAN :
|
Haut conseil de la santé publique
|
Pages :
|
226
|
Notes :
|
Liste des données quantitatives et de leurs sources p. 223-226
|
Mots-clés :
|
CONSEIL LOCAL DE SANTE MENTALE ;
DIRECTION GENERALE DE LA SANTE ;
ACCES AUX SOINS ;
AGENCE REGIONALE DE SANTE ;
AIDANT ;
BILAN ;
CONTINUITE DES SOINS ;
DROIT DU PATIENT ;
EDUCATION POUR LA SANTE ;
EVALUATION ;
FORMATION ;
GOUVERNANCE ;
HANDICAP PSYCHIQUE ;
INSERTION SOCIALE ;
METHODOLOGIE ;
ORGANISATION DES SOINS PSYCHIATRIQUES ;
PLAN D'ACTIONS ;
POLITIQUE DE SANTE ;
PSYCHIATRIE ;
RECHERCHE ;
REHABILITATION PSYCHOSOCIALE ;
SANTE MENTALE ;
TERRITOIRE DE SANTE ;
SANTE ;
|
Résumé :
|
Améliorations : Des progrès dans la reconnaissance positive du rôle des personnes vivant avec des troubles psychiques et de leur entourage ; Un développement des études et des recommandations sur le handicap psychique ; Le rôle accru des secteurs médico-social et social et l’impulsion de la CNSA et de la DGCS dans le champ du handicap psychique ; Une santé somatique mieux prise en compte ; Un début de rééquilibrage de l’offre entre les régions et à l’intérieur des régions ; Une attention à la réponse en urgence et à l’accès aux soins des populations les plus défavorisées. Difficultés : Une trop grande hétérogénéité des pratiques et des moyens ; L’absence de remboursement des soins de psychothérapie et la surmédicalisation du mal-être n’ont pas évolué. Recommandations : 64 sont formulées autour de 5 thèmes. 1- L’organisation des actions : en particulier la coordination et le décloisonnement des différents acteurs aux niveaux national interministériel, régional et local et la mise en place de moyens en effectifs humains, informatiques et financiers pour ce faire (Recommandations 1 à 11). 2- Santé mentale et prévention : La promotion de la santé mentale concerne la population à tous les âges de la vie que ce soit à l’échelle collective ou individuelle. Les actions de prévention doivent être menées sur des populations cibles en fonction de données probantes (Recommandations 12 à 15). 3- Le développement des formations, le soutien de la recherche et l’amélioration de la qualité : La participation des personnes vivant avec un trouble psychique à ces formations est une étape déterminante pour faire évoluer le regard des acteurs de la prise en charge. La gestion des évènements indésirables et un respect rigoureux des droits des patients feront partie de ces formations. La recherche en psychiatrie manque de moyens par comparaison aux autres disciplines médicales et mérite d’être particulièrement soutenue sous tous ses aspects (Recommandations 16 à 29). 4- L’amélioration de l’accès aux soins : en créant des plateformes d’information, des dispositifs d’accueil pour les primo-consultants, des offres de soins sur les lieux de vie des personnes et en améliorant les conditions d’hospitalisation, quand elle est nécessaire (Recommandations 30 à 47). 5- L’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec un trouble psychique ainsi que celle des aidants doit viser un maintien ou un retour dans le droit commun par des actions concernant le logement et l’accès au travail. Des actions doivent aussi permettre de changer le regard sur les personnes vivant avec des troubles psychiques et ‘d’apprendre à prendre soin de l’autre’ (Recommandations 48 à 64). [Extraits de la synthèse]
|