Résumé :
|
Henri EY soutient que la violence fait partie de l'être humain et que c'est par une violence en retour, celle de son éthique, qu'elle se trouve contenue. Mais d'être humaine, la violence n'en est pas pour autant instinctive comme celle des animaux ; en effet, elle se charge d'une composante de plaisir ou d'érotisme qui en complexifie la nature. A partir du Malaise dans la civilisation de Freud, Henri EY n'approuve pas l'idée que la civilisation serait l'émanation directe de la sublimation des pulsions. Il défend l'idée qu'il y a plus de liberté dans la civilisation que ne le laisserait penser le déterminisme des pulsions et qu'il n'y a pas lieu de penser que le corps social pourrait être analysé comme l'individu. Cet individu peut évidemment avoir perdu sa liberté d'être et c'est la pathologie. Mais la violence affecte tous les niveaux de l'être et peut aller jusqu'à servir la défense de sa liberté et de son éthique, ce pourquoi la violence ne peut en elle-même être considérée comme un mal en soi, ni d'ailleurs comme un bien en soi, car c'est par la dialectique du bien et du mal que l'être gagne sa liberté [résumé d'auteur]
|