Résumé :
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L'évocation détaillée de l'histoire d'une patiente schizophrène grave et du travail thérapeutique avec elle permet d'interroger un certain nombre de manifestations cliniques, qui semblent constituer des reviviscences, sous forme de fausses reconnaissances, de traces mnésiques de son passé. Ces reviviscences, qui sollicitent donc fortement l'activité perceptive, y compris au sens hallucinatoire, se manifestent en lieu et place du souvenir, alors que ce dernier semble nécessaire à la constitution d'une temporalité et d'une histoire personnelle. Le travail thérapeutique a consisté à ce que ces reviviscences soient progressivement ramenées à une meilleure connaissance, de la part de l'équipe soignante, des personnes et situations impliquées dans les reviviscences, ce qui, à son tour, a donné accès à une narrativité qui s'est progressivement mise en place au fur et à mesure que les manifestations psychotiques diminuaient. [résumé d'auteur]
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