Résumé :
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L'auteur pointe la conception freudienne de l'identification qui admet en son sein un partage entre l'amour et la haine. Ces aspects ont été perdus par Lacan qui a développé davantage l'agressivité dans le rapport en miroir porté par sa conception de l'Imaginaire, laissant au Symbolique le soin de porter les autres variétés d'identification. De fait, chez Freud l'idée de la civilisation dans le rapport aux pulsions de vie et de mort est étonnamment optimiste. Tout au plus la civilisation sans son rôle de contention des pulsions en fait le 'malaise' produisant pour Freud des hypocrisies. Or les sociologues anglais Elias & Scotson ont montré, exemple à l'appui, qu'une société pouvait générer de la haine de l'autre et de l'exclusion. La civilisation généralement bienfaitrice peut donc dans certaines circonstances être porteuse de barbarie. [résumé d'auteur]
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