Résumé :
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Majoritairement limites, les organisations qui sous-tendent les troubles des conduites alimentaires sont mobilisés par une problématique de dépendance majeure par rapport à l’environnement. D’autres voies sont toutefois ouvertes, qui mettent en évidence une parenté partielle avec les perversions : certains mécanismes de défense communs, mais aussi une problématique sexuelle montrant l’importance du narcissisme, le déni de la castration et l’existence d’un clivage du moi effectif. Notre étude porte spécifiquement, à partir de données projectives, sur l’articulation entre les modalités singulières de traitement de la perte d’objet et le recours à des aménagements pervers mobilisés dans les déviations des conduites alimentaires et leur surinvestissement?; la particularité des identifications au regard de la bisexualité et de la différence des sexes et les caractéristiques des mouvements relationnels mobilisés par la confrontation à la sexualité. [résumé d'auteur]
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