Résumé :
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Les problèmes de santé mentale sont en augmentation en population étudiante. Le névrosisme prédispose ces jeunes adultes à être plus particulièrement sensibles aux stresseurs mineurs. La transition lycée–université engendre des changements d’habitudes de vie, notamment la pratique sportive. Quelques recherches ont montré que celle-ci constitue un moyen efficace de réduire l’anxiété et le stress en population adulte, peu d’études ont traité ce sujet en population étudiante. Cette recherche a pour objectif d’étudier les liens entre la fréquence de la pratique sportive et diverses caractéristiques psychologiques telles que la personnalité, la perception de soi et du corps, ainsi que l’état de détresse émotionnelle chez 1053 étudiants de première année. Estime de soi et satisfaction corporelle ont pu être considérées comme 'des protecteurs' vis-à-vis de difficultés émotionnelles. Cependant, seule l’image du corps semble associée à la pratique sportive. Concernant les facteurs de vulnérabilité tels que le névrosisme et la détresse émotionnelle, les étudiants ayant une pratique fréquente obtiennent des scores plus faibles. Nos résultats apportent des éléments significatifs afin de pouvoir mettre en lumière les effets bénéfiques de certains comportements de santé et de permettre d’envisager des opérations de prévention et des pistes de prises en charge de type cognitivocomportemental. [résumé d'auteur]
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