Résumé :
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Le vieillissement est associé à une importante diminution de la masse musculaire, appelée sarcopénie. Elle s’accompagne d’une réduction de la force et de la qualité musculaire. La sarcopénie est définie par la mesure de l’indice de masse musculaire squelettique évaluée par l’absorptiométrie bi-photonique (Dexa). La prévalence de la sarcopénie est estimée entre 27 et 59 % pour les femmes de plus de 60 ans et entre 30 et 45 % pour l’homme. Elle est responsable de complications importantes, à type de diminution de l’autonomie physique, de chutes et ses conséquences, d’ostéopénie et d’altération du système immunitaire. Ses mécanismes sont multiples : sédentarité, baisse de l’activité physique, facteurs neurogéniques, mauvais statut nutritionnel, facteurs hormonaux, état inflammatoire sous-jacent, vieillissement mitochondrial... Des taux abaissés d’IGF-1 semblent prédictifs de sarcopénie chez l’homme. Le traitement préventif (et curatif) de la sarcopénie repose avant tout sur un statut nutritionnel et protéique satisfaisant, et surtout sur un programme d’activité physique régulier. Les diverses autres thérapeutiques, notamment la supplémentation en créatine et les traitements hormonaux (testostérone), n’ont pas montré leur intérêt. La camptocormie, trouble postural, par anomalie de fonctionnement des muscles extenseurs spinaux, notamment lombaires, est liée à de multiples étiologies (affections neurologiques, myopathies...). Le traitement est avant tout étiologique. [résumé d'éditeur]
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