Résumé :
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En 1964, lors de son séminaire intitulé Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Lacan révise la conception psychanalytique de la répétition en y faisant intervenir la catégorie du réel et non plus seulement celle du symbolique. Il est notoire que les références philosophiques qui accompagnent cette reconsidération du concept sont empruntées à Aristote et à Kierkegaard. En revanche, l’implication de la parution, cette même année 1964, de l’ouvrage posthume de Merleau-Ponty, Le visible et l’invisible, dans la reprise lacanienne du concept de répétition passe fréquemment inaperçue, tant on réduit trop souvent la référence merleau-pontyenne de Lacan dans ce séminaire à la seule question de la schize de l’oeil et du regard. Or c’est d’une part à partir des occurrences de l’emploi du terme de 'restauration' (que Lacan emprunte à Merleau-Ponty) et, d’autre part, à la lumière de l’examen attentif du rapport entre répétition et identité que se révèle comment Lacan conçoit la répétition mais aussi dans quelles mesures précises il rejoint et se distingue à la fois de Merleau-Ponty. [résumé d'auteur].
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