Résumé :
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Les consultations de pédopsychiatrie sont motivées pour moitié pour des enfants en âge de latence et les motifs concernent classiquement des difficultés liées à la réussite et-ou à l’intégration scolaire. Dans les contextes cliniques d’ordre 'périnévrotique', dominés par la massivité de l’inhibition intellectuelle et parfois motrice, le bilan psychologique aide à saisir la problématique psycho-affective qui sous-tend les entraves scolaires lorsqu’elles entrent dans le cadre d’une intelligence normale. Quelques rappels sur les aménagements psychiques attendus en latence permettront d’introduire la présentation du cas clinique d’une fillette de 8 ans dont l’examen psychologique révèle des aspects psychopathologiques inattendus et permet de préciser la problématique affective de l’enfant en référence aux modèles psychodynamiques de la latence. Chemin faisant, la question sera posée de savoir si les symptômes névrotiques, lorsqu’ils sont massifs et grèvent l’organisation de la latence, sont à considérer comme des rejetons 'pseudo-névrotiques' ? Comment ne pas rabattre cette clinique sur les destins et pronostics des états-limites de l’enfance, ce qui risquerait d’enfermer le sujet dans une trajectoire prégénitale alors que le potentiel 'périnévrotique' de l’organisation psychique est patent ? [résumé d'auteur]
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