Résumé :
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Ce travail décrit l’histoire de l’utilisation de l’image, d’abord en film, puis en vidéo, dans la psychologie du développement et dans l’avènement de la psychopathologie précoce, puis dans les applications cliniques thérapeutiques, préventives et de formation, en particulier à domicile et par l’usage de l’autovidéoscopie et souligne son importance pour la transmission. Il présente une histoire résumée des pionnier de l’utilisation de l’image avec des jeunes enfants, Gesell, Spitz, James et Joyce Robertson, John Bowlby, et en France, Myriam David et Geneviève Appell. La période moderne est inaugurée par Brazelton, puis Tronick, alors que les psychologues du développement précoce utilisent de plus en plus la vidéo. Ce travail se centre ensuite sur l’impact qu’a pu avoir l’utilisation du film et de la vidéo dans les études expérimentales de développement précoce, mais aussi dans la clinique des interactions précoce ; on mentionne les principaux programmes d’intervention et de prévention précoces qui utilisent la vidéo comme outil essentiel ; Susan Mc Donough est sûrement la pionnière de la guidance développementale assistée de la vidéo. Elle a décrit de façon très convaincante comment l’utilisation de clips courts centrés sur le bébé permet d’aider à construire une alliance de travail, particulièrement dans les familles à difficultés multiples, en ce centrant exclusivement sur les aspects positifs. George Downing a proposé une méthode de proposition des vidéos, d’édition et d’analyse et de restitution, qui s’applique aux parents de jeunes enfants mais aussi aux enfants, adolescents et aux familles. Ce travail se conclut sur son utilisation croissante dans le cadre des interventions préventives et précoces.[résumé d'auteur]
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