Résumé :
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Ce travail s'inscrit dans les contreforts de la loi du 11 février 2005 qui, en entérinant l'usage du terme « handicap psychique », permet de sortir de la gangue parfois défectologique du concept de « handicap mental » en clinique infanto-juvénile. L'auteur tente, en psychopathologie d'orientation psycho-dynamique, de se décaler de la question bio-socio-éducative sur ce qui « est handicap » pour se centrer sur ce qui « fait handicap », à l'image de ce qui « fait traumatisme », dans la singularité du sujet souffrant. L'auteur s'appuie sur la vignette clinique d'un enfant de 7 ans paralysé par un blocage instrumental de type grapho-moteur. La méthode couple entretiens et bilans psychologiques approfondis. L'auteur soutiendra l'intérêt d'élargir le concept de « handicap psychique » aux situations de « handicap somatopsychique » pour désigner les répercussions qui entraînent des atteintes qui engagent le corps dans ses dimensions psychosomatiques. Dans ces configurations « périnévrotiques », le handicap somatopsychique, à l'interface des facteurs de vulnérabilité et de ressourcement psychosomatiques, peut venir au secours des traumas psychoaffectifs de l'enfance, notamment ceux qui sont liés aux « silences de famille » dans la filiation, en les colmatant provisoirement. [Résumé d'éditeur]
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