Résumé :
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Le vote de la loi du 5 juillet 2011, relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge, réforme le soin sans consentement de la loi du 27 juin 1990 en élargissant son cadre aux soins ambulatoires à domicile et en instituant un accès aux soins par une période contrainte de 72 heures. Ce passage de l'hospitalisation sans consentement aux soins sans consentement traduit une logique sécuritaire qui stigmatise à nouveau les malades mentaux, leurs familles et tous ceux qui concourent aux soins [résumé d'auteur]
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