Résumé :
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L'empathie du psychothérapeute est une disposition indispensable dans le processus analytique. Cette capacité lui permet d'atteindre le patient dans sa souffrance et l'aider ainsi à sortir de ses impasses. L'empathie s'oppose radicalement au fonctionnement pervers qui, lui, tend à dénier l'intériorité d'autrui par l'absence d'interactions dans les affects. La pensée dogmatique, surtout quand elle s'exerce dans le champ psychanalytique, obstrue de façon défensive, l'établissement de la communication à travers l'empathie. Dans un premier temps, cette dernière naît dans un 'inconscient corporel' qui laisse émerger l'inconscient psychique et les représentations. Au cours des thérapies de suicidants, particulièrement, l'établissement de l'empathie est primordiale, mais elle peut provoquer des moments difficiles pour le thérapeute. Enfin, 'l'hyper empathie' peut devenir, notamment chez les enfants, un signe de grande difficulté à établir des bons liens avec les adultes [résumé d'auteur]
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