Résumé :
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Les catégories du féminin et du masculin se construisent au fil de la vie, et sont loin d’être constituées au sortir de l’adolescence. Le texte s’intéresse tout particulièrement aux manifestations sexuelles du masculin génital. Il s’appuie largement sur les thèses de J. Schaeffer consacrant le principe d’une sexualité de jouissance opposée à une sexualité de satisfaction. La première emprunterait au modèle de l’organisation anale et déboucherait sur une pratique sexuelle s’appuyant avant tout sur les pulsions partielles et les objets correspondants (idéalisation du seul pénis érigé, par exemple). La sexualité de jouissance dépasserait ce modèle en se prêtant pleinement à une pulsion constante débouchant sur une pratique sexuelle réussissant à la fois l’intégration des objets partiels (le 'pénis libidinal' exaltant tous les autres objets investis au cœur de l’acte sexuel), autant que l’élaboration des fantasmes liés aux imagos parentales et à la scène primitive. Un cas clinique est proposé afin d’illustrer ce 'travail du masculin' toujours en construction.[Résumé d'auteur]
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