Résumé :
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Les avancées psychocriminologiques actuelles permettent la compréhension du passage à l'acte violent sexuel selon un modèle psychodynamique. Après avoir développé le terme d'agir comportemental, l'auteur rappelle les difficultés spécifiques rencontrées chez les auteurs d'agressions sexuelles (AAS) à mettre en forme leurs éprouvés affectifs. Cette incapacité majeure alimente le passage à l'acte, ce qui conduit à penser celui-ci comme la réminiscence sensori-motrice d'un affect inachevé dans sa construction. On mesure ainsi le fort impact de la défaillance du milieu familial dans la construction de ce passage à l'acte, importance qui fait de nombre de ces AAS des sujets environnementaux-dépendants [résumé d'auteur]
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