Résumé :
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Le jugement d’attribution, par lequel le psychisme fait équivaloir l’étranger et le mauvais s’avère, économiquement parlant, très efficace au point de persister au-delà de la mise en place du jugement d’existence. Quand Freud distingue les deux, en 1924, c’est aussi pour remarquer comment le jeu de la négation à ce point commande la mise en place des outils cognitifs. Un entretien avec une fillette de 8 ans, en difficulté dans ses apprentissages, nous permettra de mettre en perspective ces achoppements du développement avec les aléas du lien à l’objet primaire. Les enjeux narcissiques de ces dysharmonies cognitives de l’enfance tendent à les organiser ensuite, à l’âge adulte, du côté des états limite [résumé d'éditeur]
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