Résumé :
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Que va chercher l’homme dans la salle obscure ? Qu’y trouve-t-il ? Le cinéma a peu inspiré Freud et Lacan, et pourtant il exerce une attraction considérable sur son spectateur parce que cet art met en jeu, sur un mode qui lui est propre, des éléments que l’homme ne peut cesser de considérer. Ainsi, par le gros plan, il ne nous parle que du visage ou de la chose, comme une porte d’entrée vers l’origynaire. Avec lui, il n’est question que d’amour et de désir impossible, de brume de pluie et de silence, ou encore de gloire, de fureur et de meurtre. D’autre part, qu’est-ce que le cinéma sinon la trace mnésique d’un visible créé par trucage et dont la projection, bien que fugitive, peut être répétée à l’envi ? Un réel où se mêlent indissolublement mémoire et perception.[Résumé d'éditeur]
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