Résumé :
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La légitimité de la psychiatrie comme discipline médicale, à la fois distincte de la neurologie et indemne de tout tropisme hygiéniste, est validée par son enracinement conjoint dans les sciences naturelles et dans les sciences de l’homme. En effet, la question de ce que c’est qu’être-malade pour soi, pour l’environnement, pour la société, tout comme celle de la délimitation de la santé mentale relevant de la psychiatrie, ne se posent que dans la mesure où l’être-malade ne se réduit pas à son substratum biologique mais engage bel et bien également l’être-homme. Poser ainsi à nouveaux frais la question de la santé et de la maladie, du normal et du pathologique en référence aux fondements de la psychiatrie, souligne l’actualité du potentiel normatif de la discipline et en renforce les exigences éthiques.[Résumé d'éditeur]
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