Résumé :
|
L’intitulé paradoxal « Le psychanalyste et son écrivain » pose plus globalement la question de ce qu’on pourrait appeler le sujet écrit. Qu’en serait-il d’un processus analytique de construction subjective analogiquement pensé comme un processus de lecture, plus précisément d’autolecture, de lecture d’un soi qui se déchiffrerait à partir d’un texte palimpseste, livre secret, encrypté, à partir duquel le sujet « aurait été écrit » ? Le lecteur serait un sujet en devenir qui, comme l’analysant en séance, ferait de la parole à l’œuvre, ou de l’écriture devenue acte de parole, l’opérateur d’une transformation intérieure fondamentale. Retrouvant la fonction déliante de la parole au vif de l’analyse, dé-lire le texte écrit renvoie à la violence dévoilante de la littérature, et vient éclairer autrement les relations complexes que celle-ci entretient avec la psychanalyse, en particulier la poétique littéraire de la langue analytique. [résumé d'auteur]
|