Résumé :
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Nous souffrons parce que nous n'avons pas les moyens de n'être que des spectateurs. La place et le rôle que nous tenons auprès de chaque patient nous font aller au-devant de sa souffrance, avant de nous plonger dans son intimité. Mais de la souffrance humaine peut jaillir la rencontre et nous sommes l'autre - presque le double - de celui que nous voulons soigner. Tout soignant doit savoir penser l'existence et donc savoir exister. Et l'on retombe sur la question de l'homme entre l'origine et la fin, combat désespérant (combat désespéré si on avait préféré l'oublier), mais enrichissement personnel infini le jour où l'on est en mesure de l'intégrer à son propre parcours.[résumé d'éditeur]
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