Résumé :
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Le point de départ de cet essai est l'incompréhension qui caractérise la place faite aux mots d'esprit dans la vie quotidienne, analysée à partir de la censure dont a fait l'objet, dans un journal à grand tirage du Brésil, une charge consacrée au Pape Jean-Paul II, décédé en 2005. Approfondissant la thèse suivant laquelle la métapsychologie de l'humour fournit un paradigme à la métapsychologie de la sublimation dans l'oeuvre freudienne, l'auteur montre de quelle manière le caractère irrévérencieux et rebelle que Freud attribue à l'humour se réfère au positionnement désirant du sujet face à la mort, à l'état d'orphelin de l'Homme moderne et à la féminité. [résumé d'éditeur]
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