Résumé :
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L’œuvre d’art est une expérience de la temporalité. Elle est construction temporelle entre un passé existant encore dans le présent, et un futur qui se promet. Elle recèle en elle des étincelles issues de la création du monde, un point lumière créateur d’espace et de monde. Le processus créatif qui précède sa réalisation met en exergue un exil intérieur. C’est l’attention qui sera apportée à cet exil de soi, à des symptômes, au travers du transfert sur un artiste dirigeant un atelier thérapeutique, qu’un début de remaniement psychique, un « Je » peut commencer à advenir chez des sujets en souffrance. L’œuvre, quelle qu’elle soit, au-delà de ses qualités esthétiques, dans cet espace du « figural », du rien, permet à de l’Autre d’exister ; à du son, de la parole, du trait, du mouvement, d’apparaître. Cet espace investi lors d’un temps préétabli se révèle un temps de surgissement d’une « mise en œuvre de la vérité », un « moment pour comprendre ». [Résumé éditeur]
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