Résumé :
|
L'essence de la maladie mentale n'est ni juridique, ni anthropologique, ni politique, ni policière, rappelle EY. Il ne s'agit pas de savoir si le malade mental doit être - comme une porte - 'ouvert' ou 'fermé', il ne s'agit pas de le mettre dedans ou dehors comme un objet, mais de le modifier par le dedans de lui-même pour le faire véritablement 'sortir'. Il ne s'agit plus de s'hypnotiser sur le 'dedans' ou le 'dehors' de leur statut social, sur les problèmes (d'ailleurs difficiles dans la pratique et qui doivent être réglés) de la condition juridique et administrative de nos malades, il s'agit d'éclairer ces problèmes en les subordonnant à l'impératif thérapeutique [résumé d'auteur]
|