Résumé :
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La voyance, au cœur de la parole de la poésie et de la cure, est faite de regard et d’hallucination ; elle est vacillation, non seulement certitude. Avec l’Ouvert, Rilke nous rappelle qu’elle n’est pas seulement présentification d’objets et de relations, mais d’espaces. L’expérience dont il témoigne en poésie est une expérience première/limite, proche de celles qui donnent encore sa spécificité au travail psychanalytique au-delà de toute thérapie. Mais en poésie comme dans la cure, suffit-il, comme il l’écrit aussi, de nommer les choses du quotidien pour faire face à la terreur, de louer à l’Ange le monde et non pas l’indicible ? [résumé d'auteur]
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