Mères et bébés sans-papiers : objets et rituels pour inclure des exclus
Source | PSYCHOLOGIE CLINIQUE (n°42) |
Auteur(s) : | DAVOUDIAN Christine |
Année de publication : | 2016 |
Pages : | 19-27 |
Mots-clés : | ENFANT DE MIGRANT ; ERRANCE ; EXCLUSION ; MATERNITE ; MERE ; MIGRANT ; MIGRATION ; NOURRISSON ; |
Résumé : | Parmi les exilés nous rencontrons dans nos lieux de soins et en PMI des femmes venues seules pour échapper à des violences de toutes sortes. L’exil est souvent pour elles l’aboutissement d’un destin singulier marqué de ruptures avec la famille, le groupe social ou communautaire. Elles se confronteront à un « non accueil » et se retrouveront marginalisées souvent sans titre de séjour et en errance. Nos lieux de soins et d’accompagnements pourraient alors constituer des points d’ancrage et ouvrir des espaces incluants. Les événements traumatiques ont généré des ruptures culturelles qui peuvent affecter la chaîne de transmission. Difficile dans ces conditions de mettre en place des rituels autour de la naissance. Nos propositions de soins en périnatalité pourraient alors prendre valeur de rituels laïques partagés. De même nos objets : carnet de maternité, carnet de santé de l’enfant et autres vont revêtir une valeur symbolique essentielle avec l’inscription d’un nom et d’une trace attestant de leur présence parmi nous. À la condition qu’ils soient marqués du sceau du transfert attestant d’une véritable rencontre et reconnaissance mutuelle.[résumé d'éditeur] |
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