Résumé :
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Le Conseil constitutionnel déclare « contraires à la Constitution » l'article L. 3213-8 du code de la santé publique et le deuxième paragraphe (II) de l'article L. 3211-12 du même code, tous deux issus de la loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge. Toutefois, « considérant que l'abrogation immédiate du paragraphe II de l'article L. 3211-12 et de l'article L. 3213-8 aurait des conséquences manifestement excessives », il repousse la date de prise d'effet de l'inconstitutionnalité de ces dispositions au 1er octobre 2013. Il précise « que les décisions prises avant cette date en application des dispositions déclarées contraires à la Constitution ne peuvent être contestées sur le fondement de cette inconstitutionnalité ». En revanche, le juge constitutionnel français assure que « l'article L. 3211-2-1 et le 3° du paragraphe I de l'article L. 3211-12-1 sont conformes à la Constitution. »
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