Résumé :
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Dans le travail thérapeutique avec les auteurs de violences physiques et ou sexuelles, qu'ils soient ou non sous main de justice, la pertinence des thérapies usant de dispositifs groupaux fait actuellement consensus pour les acteurs du champ clinique, s'adressant à des sujets qui présentent tous, peu ou prou, une difficulté pour la reconnaissance de leurs affects. Le jeu permet pour chaque participant l'appropriation subjective de sa pulsionnalité dont la construction progressive d'affects différenciés en sera le témoin. Pour chaque membre du groupe, ce travail appropriatif permet aux parts restées en souffrance de symbolisation, de s'inscrire dans une histoire pensable, évocable et donc mémorisable et de quitter ainsi les voies expulsantes de l'agir. [d'après le texte de l'auteur]
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