Résumé :
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On connaît la fidélité exemplaire de Michael Balint envers S. Ferenczi, son psychanalyste et ami de Budapest, qu'il n'a eu de cesse, dans son exil en Grande-Bretagne (1939), de faire connaître pour le réhabiliter dans la communauté analytique. Balint est non seulement son 'passeur', mais également son 'continuateur'. Il a pu réviser quelques-unes de ses positions théoriques, signaler ses erreurs, les corriger et les dépasser. S'il se disait marginal dans le courant des années 1960 à la British Psychoanalytical Society, était-ce dû à sa critique du concept freudien du narcissisme primaire, critique dans laquelle il n'était pas suivi ? Tout en restant freudien et ferenczien, n'apporte-t-il pas au corpus analytique de nouveaux concepts ('amour primaire', 'les trois zones de l'appareil psychique', la 'régression' bénigne ou maligne, le 'défaut fondamental'), qui enrichissent et font évoluer la théorie de la psychanalyse et la manière de conduire les cures ? [résumé d'auteur]
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