Résumé :
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Il est désormais admis que la présence de facteurs de risque d'athérosclérose à un âge moyen était associée à la survenue de troubles cognitifs à un âge plus avancé. Les voies physiopathologiques mises en jeu dans ces associations restent encore mal connues. Les hypothèses les plus récentes suggèrent un effet synergique de lésions neurodégénératives et vasculaires au niveau cérébral dans l'expression clinique des troubles cognitifs. L'échographie carotidienne est un moyen non invasif de quantifier l'athérosclérose (recherche de plaques d'athérome, mesure de l'épaisseur intima-média), notamment à un stade infraclinique, i.e. avant toute manifestation cardiovasculaire ou déclin cognitif. Elle constitue ainsi un outil de choix pour mieux comprendre les liens entre facteurs de risque vasculaire et troubles cognitifs. En outre, certains paramètres tels que les plaques d'athérome carotidien pourraient constituer un biomarqueur d'intérêt pour la prédiction du risque individuel de survenue de démence. A partir des données actuelles sur les relations entre l'athérosclérose carotidienne et le déclin cognitif, nous discutons des relations complexes entre facteurs vasculaires et cognition, ainsi que des développements récents dans le domaine de la prédiction du risque individuel de démence [résumé d'auteur]
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