Résumé :
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Les chiffres de prévalence de la consommation de substances durant la grossesse sont inconnus en France et probablement sous-évalués dans le reste du monde car les études ont eu le plus souvent recours à des questionnaires et non à des dosages. Les conséquences potentielles de cette consommation sont obstétricales (celle-ci augmente le risque d'avortement spontané, de placenta praevia, de menace d'accouchement prématuré...), néonatales (augmentation de la prématurité et risque de syndrome de sevrage plus ou moins important selon la substance, la dose consommée et l'ancienneté de la consommation), et surtout à plus long terme chez l'enfant. Les conséquences diffèrent selon les produits mais globalement, les enfants exposés présenteraient davantage de troubles cognitifs (troubles de l'attention, de la mémoire et des fonctions exécutives), de troubles du comportement (impulsivité, hyperactivité avec déficit de l'attention), de retard de croissance, de symptômes psychiatriques (anxiété, symptômes dépressifs...). Les relations entre l'exposition in utero au cannabis et l'apparition chez le jeune adulte d'une schizophrénie sont controversées [Extrait du résumé d'auteur]
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