Résumé :
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Les patients déments sont a priori vécus comme des personnes 'demens', c'est-à-dire privées d'esprit, leurs fonctions cognitives s'altèrent petit à petit, à l'aune de leur corps qui lui aussi faiblit. Pourtant, quand le soignant se donne les moyens d'un accès à l'autre, une parole pleine d'esprit émerge. Dans cette confusion du temps et des lieux, comment recueillir ces traces de leur mémoire vive, de leur vécu corporel ? Nous avons choisi le dessin d'eux-mêmes pour objectiver ces traces d'esprit dans un corps qui se délite. C'est ce que notre article va s'employer à révéler dans un souci éthique d'être à l'autre.[résumé d'éditeur]
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