Résumé :
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En raison de son travail soignant auprès de patients psychotiques, l'auteure sait qu'elle s'expose à des manifestations touchant au corps vécu. Afin de se préserver, elle envisage, à partir des éprouvés corporels, et au-delà d'une conception péjorative en termes d' ' infiltration ' ou de ' contamination ', un processus thérapeutique dans un lien transférentiel, mettant en jeu certaines parties du corps du thérapeute et venant combler les failles dans l'image du corps du patient. Considérant le vécu positif de ce rapport transférentiel allant jusqu'à la reconstruction de l'élément corporel non inscrit, elle qualifie le processus de ' symbiose partielle '.
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