Résumé :
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En 1990, Michel Basquin présentait le service de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, qui comptait alors parmi les rares unités de crise destinées à accueillir les jeunes en crise en France. Dans son article, il n'hésitait pas à plaider pour des séjours de durée assez longue pour accompagner la crise d'adolescents présentant des épisodes aigus psychotiques (délire, manie, confusion), des états dépressifs (avec risque suicidaire), des désordres de conduite (opposition familiale ou sociale, errance, fugue), des anorexies mentales et des manifestations psychiatriques survenant au cours de maladies organiques. Insistant sur la spécificité de l'exercice médical dans un tel contexte, il montrait l'opportunité à 'faire du lien' avec le jeune patient et avec ses proches, et aussi la possibilité à 'mettre du sens' sur l'histoire personnelle et familiale. [d'après le résumé d'éditeur]
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