Résumé :
|
Le viol a beau être reconnu comme un crime jugé en cour d'assise, et comme un traumatisme majeur ayant un impact grave sur la santé des victimes, sa réalité reste l'objet d'une méconnaissance et d'un déni puissant. Faute de dépistage systématique et de professionnels formés, les nombreuses victimes de viol (190 000 par an) se retrouvent dans leur presque totalité abandonnées, à devoir survivre seules sans soins adaptés, malgré de grandes avancées dans la connaissance des conséquences psychotraumatiques, de leurs mécanismes neuro-biologiques et de leur traitement. La formation des professionnels et l'amélioration de l'offre de soins spécialisés pour les victimes de viols sont donc une priorité de santé publique [Résumé d'auteur]
|