Résumé :
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Durant les trente dernières années, le diagnostic d'hyperactivité a été au coeur des débats en pédopsychiatrie et en psychopathologie de l'enfant, pointant l'opposition entre deux grandes orientations théoriques et thérapeutiques, schématiquement : une approche psychanalytique prenant en compte le sens du symptôme d'hyperactivité et une approche neurologique , ou neurocognitive, postulant une origine organique cérébrale et prônant une prescription de traitements médicamenteux. L'importante polémique suscitée en France par le trouble déficitaire de l'attention est en partie liée au fait que ce diagnostic est fondé sur le repérage de symptômes essentiellement comportementaux (agitation, difficultés attentionnelles, impulsivité) et qu'il fait grandement appel à la subjectivité de l'entourage. [d'après le texte des auteurs]
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