Résumé :
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Chez Freud, l'analyse de la résistance était essentielle à sa compréhension de la perlaboration, mais en même temps entravée (gênée) par son ambivalence à l'égard des implications de son modèle structurel et de sa deuxième théorie de l'anxiété une ambivalence évidente chez ceux qui ont écrit sur l'analyse de la résistance après Freud. Au cours des trente dernières années, une méthode d'analyse de la résistance a été développée, qui intègre les insights freudiens originaux et se concentre sur le moi inconscient et le moi préconscient. Il s'agit ici d'explorer non seulement ces méthodes à travers des exemples cliniques, mais aussi les fondements théoriques sur lesquels cette façon de travailler s'appuie. Certains mythes sur la psychologie du moi américaine sont également analysés. Dans sa discussion du texte de Fred Busch, Jean-Louis Baldacci montre que, malgré son accord avec celui-ci sur la nécessité d'éviter d'engager trop tôt un travail sur le sens et les contenus au profit d'un temps préalable qui porte sur les processus psychiques et le travail de représentation, il y a des différences importantes qui portent sur la manière d'envisager ce temps préalable, celui que Busch appelle analyse de la résistance. [Résumé d'éditeur]
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