Résumé :
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Lors de l'instauration d'un traitement chez un patient dépressif, il est justifié de se poser la question de la toxicité en cas d'ingestion massive, telle que rencontrée dans les tentatives d'autolyse. Alors que les premiers antidépresseurs sont très toxiques à dose élevée, la recherche pharmaceutique a, à l'heure actuelle, mis à disposition des cliniciens des molécules plus sûres. En effet, si la toxicité cardiaque des ATC peut, à elle seule, mener à une issue fatale, les molécules récentes sont rarement mortelles lorsqu'elles sont ingérées seules, même à dose élevée, mais le risque de décès persiste lors d'intoxications polymédicamenteuses. Par ailleurs, les interactions entre différentes substances médicamenteuses ou alimentaires limitent également l'usage des IMAO, et accroissent le risque de toxicité du lithium, médicament à index thérapeutique étroit. [résumé d'auteur]
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